Acte 07 des rencontres mensuelles de la culture
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Crédit Photo: Artisttik Africa
Le Bénin regorge d’une vaste diversité culturelle qui doit être exploitée.
L’acte 07 des rencontres mensuelles de la culture a eu lieu ce samedi 04 juin au centre culturel Artisttik Africa. Un échange au cours duquel les invités ont discuté des potentialités en termes d’emploi au Bénin en se basant sur la culture.
Industries culturelles et créatives : potentialités en termes d’emploi dans le contexte du Bénin. C’est le thème qui a fait objet de discussion pour le compte de l’acte 07 des rencontres mensuelles de la culture qui a eu lieu le week-end écoulé au centre culturel Artisttik Africa. Lors de cette rencontre qui a connu la présence de journalistes et d’acteurs culturels, les deux panelistes, Ousmane Aledji entrepreneur culturel ; fondateur du centre culturel Artisttik Africa et William Codjo, nouveau secrétaire général du réseau Artérial Network, ont expliqué la notion d’industries culturelles et créatives.
Crédit Photo: Artisttik Africa
Ils ont également abordé les différentes potentialités qui permettront au Bénin d’augmenter le taux d’emploi en partant de la culture. Pour les deux invités, le Bénin regorge d’une vaste diversité culturelle qui pourrait générer des emplois, mais qui, malheureusement subit une mauvaise gestion. Il est aussi important de noter de leurs propos que l’information, la formation et le manque de volonté sont les principaux facteurs qui freinent le décollage du secteur culturel béninois. Pour William Codjo, une industrie culturelle et créative prend en compte une chaine de valeur dont tous les maillons, même les plus faibles, devraient être considérés.
Crédit Photo: Artisttik Africa
Une chaine qui existe au Bénin mais qui n’est pas diversifiée. C’est d’ailleurs ce qui expliquerait selon lui, le déficit criard en matière d’emploi tant dans le secteur culturel que dans les autres secteurs au Bénin. Il revient alors aux décideurs de repartir sur de nouvelles bases en insérant dans l’éducation et plus précisément dans les programmes scolaires et universitaires des disciplines culturelles car le produit culturel éduque, change, divertit et permet de créer plusieurs richesses exploitables pouvant renforcer l’économie. Il faudra également diversifier et structurer la chaine de valeur dans le secteur culturel béninois, en mettant les professionnels à la place qu’il faut, afin de faciliter l’absorption des talents au niveau de chaque maillon de cette chaine. A ce titre, Ousmane Aledji affirme que « les compétences devraient être utilisées à bon escient ». Créer une dynamique autour du patrimoine culturel béninois afin de rendre plus actif le secteur reste donc le défi à relever.
Nicaret Gloria AMADIDJE (Stag)